Test des Google Pixel Buds 2A – Les écouteurs entrée de gamme qui en ont (presque) dans le ventre

À l’instar de leurs smartphones, le naming de ces nouveaux écouteurs intra-auriculaires laisse entendre qu’il s’agit d’un modèle d’entrée de gamme. Hormis ça, je n’ai volontairement pas lu la fiche technique avant de les essayer, histoire de me faire ma propre idée. Découvrons ensemble ce que ces écouteurs vendus 149 € ont réellement dans le ventre.

Découverte

À l’ouverture de la boîte (qui contient quatre tailles d’embouts, un manuel et le boîtier), je fais le unboxing en duo avec Audrey. Moi, je remarque immédiatement que le boîtier est plus petit. Elle, de son côté, s’émerveille sur le liseré assorti aux écouteurs couleur Iris (également disponible en Hazel, c’est-à-dire un genre de noir mais en plus chic).

En ouvrant l’étui, je constate que les écouteurs semblent plus petits que les Pixel Buds Pro 2, pendant qu’Audrey, toujours dans le détail, note que l’intérieur est assorti aux écouteurs. Et effectivement, c’est « troooop beau » (je cite). Comme quoi, un unboxing en couple, c’est intéressant : on ne perçoit pas du tout les choses de la même manière.

Dès l’ouverture, mon Google Pixel 10 Pro XL m’a immédiatement proposé de connecter les nouveaux écouteurs. Un clic, et c’était réglé.

Design & Confort

En main, les écouteurs paraissent plus petits que les Pixel Buds Pro 2. En réalité, ils ont pratiquement la même taille, c’est-à-dire très petits et surtout très légers : seulement 4,7 g avec les embouts moyens.

Le boîtier, lui, est 17,4 g plus léger que celui des Pro 2. Pour vous donner une idée, c’est le poids de quelques M&M’s à la noisette – autrement dit, imperceptible dans une poche ou un sac.

Comme je le dis à chaque fois, je n’ai pas une oreille absolue, donc mon avis est celui d’un utilisateur “classique”, mais qui a quand même l’habitude de mettre des écouteurs dans ses oreilles. D’ailleurs, Google indique qu’il faut insérer les écouteurs en effectuant une petite rotation dans l’oreille. Personnellement, j’ai toujours pratiqué de la sorte avec tous les modèles pour bien les ajuster, donc je suis plutôt content que Google confirme officiellement que j’avais raison. Sauf qu’eux ont trouvé un terme marketing qui claque le « twist-to-adjust ».

Qualité du son

Honnêtement ? Pour des écouteurs d’entrée de gamme, la qualité sonore est excellente. Normal : ils embarquent des haut-parleurs dynamiques de 11 mm entièrement redessinés. Bon, ça ne me parle pas vraiment, mais pour les audiophiles, c’est probablement une bonne nouvelle.

Comme l’a justement expliqué Google, la qualité sonore repose à 50 % sur le matériel et 50 % sur le logiciel – autrement dit, sur l’IA, et dans ce domaine, Google est très bon. Et pour cause : ces écouteurs sont équipés de la puce Tensor A1, la même que sur les Pixel Buds Pro 2 (vendus 249 €). Cette puce “premium”  gère dès lors la réduction active du bruit (ANC) et le filtrage intelligent des sons en communication.

Petit aparté en parlant de communication avec ce test avec Audrey : Je l’appelle sans prévenir que j’utilise les écouteurs. Elle ne remarque rien… jusqu’à ce que je commence à ranger des couverts dans le lave-vaisselle. La réduction de bruit rend alors ma voix un peu robotique – rien de dramatique, c’est l’IA fait son boulot.

L’application permet aussi de personnaliser un égaliseur 5 bandes, pour ajuster basses, aigus, etc. Moi, je pousse toujours un peu les basses (question d’habitude), mais chacun ses goûts. Ce n’est pas une révolution, mais à ce prix, c’est une option très appréciable.

Réduction de bruit – ANC

Pour tester les écouteurs, je les ai portés pendant que je cuisinais. Rien d’extraordinaire : juste réchauffer quelque chose au micro-ondes et faire cuire un peu de viande à la poêle. C’est quand Audrey est arrivée du salon à la cuisine en me demandant si j’étais devenu sourd que j’ai compris que l’ANC fonctionnait vraiment bien. Le micro-ondes sonnait depuis un moment, et moi, je n’entendais absolument rien, trop occupé à cuire la viande en m’ambiançant.

L’anecdote racontée, passons à la partie technique : ces écouteurs sont équipés de Silent Seal™ 1.5, la technologie ANC issue de la génération précédente des Pixel Buds Pro. Cette technologie repose sur des algorithmes développés par Google, combinés au processeur audio interne, pour s’adapter à la forme de chaque oreille et compenser les fuites sonores, garantissant ainsi une isolation acoustique optimale et adaptative. En résumé, c’est exactement ce que je disais avec mon histoire de micro-ondes : ça isole vraiment bien.

Intégration Gemini

Personnellement, ce n’est pas une fonction que j’utilise, j’ai toujours mon smartphone sous la main. Mais pour la science, j’ai testé : on peut activer Gemini à la voix directement via les écouteurs. Ça fonctionne très bien, même si, pour l’instant, je n’en vois pas l’utilité au quotidien.

Attention, je ne dis pas que je n’utilise pas Gemini, au contraire, sur smartphone, Gemini est devenu un réflexe, mais je ne ressens pas le besoin d’utiliser l’IA avec les écouteurs.

L’application

C’est la même que pour les autres écouteurs Pixel Buds, donc rapide tour d’horizon :

  • Rechercher l’appareil : très pratique quand Audrey range et que je ne sais plus où sont mes écouteurs.
  • Test d’ajustement des embouts pour s’assurer d’une bonne isolation.
  • Égaliseur 5 bandes : la différence est audible, et chacun peut adapter selon ses goûts.
  • Son spatial (uniquement sur smartphones Google, dommage pour les autres).
  • Commandes tactiles personnalisables : simple mais efficace.
  • Bien-être auditif : une fonction qui indique si on écoute trop fort, trop longtemps.

Écologie

Google fait des efforts notables côté durabilité. D’abord, la batterie du boîtier est remplaçable ! Oui, enfin. On ne doit plus jeter tout le produit quand la batterie meurt. J’ai cherché comment l’ouvrir – c’est faisable, mais j’avoue que je n’ai pas voulu abîmer le joli boîtier mauve (pardon, Iris).

Ensuite, 41 % des matériaux utilisés (écouteurs + boîtier) sont recyclés. Ce n’est pas un critère d’achat pour moi, mais c’est un vrai plus pour les écolos.

Et surtout : l’emballage est 100 % sans plastique (sauf adhésifs et autocollants nécessaires). La boîte est compacte, optimisée, sans vide inutile. Et ça, j’adore. Rien ne m’énerve plus qu’un produit minuscule livré dans un carton taille micro-ondes.

Autonomie

Google annonce 20 heures d’autonomie avec l’étui. De mon côté, après 10 jours de tests, je n’ai toujours pas réussi à vider complètement la batterie. Autant dire que pour des écouteurs “entrée de gamme”, l’endurance est impressionnante.

Conclusion

Ces nouveaux Pixel Buds 2a confirment que Google sait faire du bon son à prix plus doux. Clairement, on sent qu’ils ont repris les bases solides des Pixel Buds Pro 2, mais en retirant quelques fonctions premium sans trop sacrifier la qualité globale.

Ils sont légers, confortables, la réduction de bruit fonctionne bien (même un peu trop bien quand on veut entendre son micro-ondes) et le son est franchement très bon pour cette gamme de prix.

L’expérience reste fluide, surtout avec un smartphone Pixel où tout se connecte en un clin d’œil. Pour le reste, c’est du Google : simple, efficace, un peu bavard sur l’écologie (mais tant mieux), et toujours cette petite touche d’IA qu’on adore tester “juste pour voir”.

Ce n’est pas un produit révolutionnaire, mais un très bon choix pour ceux qui veulent du son propre, du confort, et un design bien fini sans casser leur tirelire.

Google Pixel Buds 2a

149.99 €
8

Qualité sonore

7.0/10

Réduction de bruit (ANC)

8.0/10

Confort & ergonomie

9.0/10

Autonomie

8.0/10

Application & fonctionnalités

8.0/10

On aime

  • Le son clair et équilibré, avec des basses bien présentes.
  • La réduction de bruit efficace, surtout pour le prix.
  • Le confort et la légèreté (on les oublie vite dans les oreilles).
  • La batterie du boîtier remplaçable (enfin !).
  • L’emballage écolo, sans plastique, et sans boîte inutilement énorme.

On aime moins

  • Pas de son spatial pour les smartphones non-Google (dommage)
  • Les couleurs limitées