CANADA et Permis Vacances-Travail (le fameux PVT) : Mon avis sur ce sujet brûlant !
Bienvenue au « plusse meilleur pays du monde » a dit un jour l’un des plus éminents politiciens du Canada. Établi depuis de nombreuses années, je ne peux que confirmer cette citation à la tournure aussi douteuse qu’ici connue. Et il a raison de le dire, encore cette année, le Canada se retrouve dans le top 2 des meilleurs pays du monde selon le magazine U.S News & Word Report. Et là aussi, je seconde.
Je ne vous apprends rien en mentionnant que le rayonnement du Canada et plus particulièrement du Québec est excessivement fort en France et en Belgique depuis de nombreuses années et chacun voudrait obtenir son VISA pour le Canada. Vous ajoutez à cela une morosité plus que constante sur le vieux continent et il n’en faut pas plus pour qu’un nombre grandissant d’apprentis aventuriers fassent le saut. Ceci est particulièrement flagrant depuis ces 5 dernières années !
Donc, si vous êtes prêt à valider le dicton « l’herbe est-elle plus verte ailleurs » (pour l’heure, la pelouse ressemble plutôt à un champ de foin #canicule #hiversalenvers).
Il existe un programme qui se nomme « vacances-travail » qui vous permet d’obtenir un « avant-goût » de la vie d’ici sans devoir entreprendre les démarches laborieuses d’une immigration en bonne et due forme. Bref, avec ce permis, vous pouvez goûter aux joies des véritables 4 saisons.
Je ne rentrerai pas dans les détails du programme, il y a suffisamment d’informations sur différents sites. Sachez simplement que ce programme a des limitations comme la durée du permis, l’obligation d’avoir sa propre assurance médicale, ne pas avoir de personne à charge, etc., Mais, en contrepartie, vous êtes libre de voyager au Canada, de travailler à peu près partout et la cerise sur le sundae, vous n’êtes pas libre de ne pas payer d’impôts.
Finalement, j’ai posé quelques questions à mes « amis » (pas ceux de Facebook, mais à de vrais « amis-collègues ») qui sont arrivés sous le mode PVT. Nous travaillons pour une compagnie dans le domaine du développement logiciel.
Les questions sont les suivantes :
Est-ce facile de trouver du travail quand on sait que c’est limité dans le temps ? J’ai eu du oui et du non. Une compagnie n’est pas forcément encline à investir dans quelqu’un qui partira. Mais vu le manque de main-d’œuvre (c’est le plein emploi actuellement), elles sont plus ouvertes qu’elles ne l’étaient. Aussi, certaines compagnies comme celle de consultance TI sont moins regardantes, la main d’œuvre à contrat ne les dérange pas. Finalement, attendez-vous à avoir de moins bonnes conditions financières, après tout en arrivant, vous n’avez pas la « fameuse » expérience canadienne et en théorie vous ne faites que passer.
Le PVT est-il populaire ? Il semblerait que oui. La formule “essayer avant d’acheter” semble accrocheuse.
Faut-il avoir une confirmation d’embauche avant de venir ? La réponse est non. C’est une aventure que vous voulez ? C’est une aventure que vous aurez.
S’agissant d’un tirage au sort, que fait-on quand un conjoint est choisi et pas l’autre ? Je n’ai pas la réponse, mais un couple d’amis m’a dit que dans leur cas, l’un a été tiré et l’autre est rentré sous une autre formule, mais c’était il y a quelques années. Alors oui, il y a un risque que le conjoint ne suive pas !
Et si je me plais et que je veux vivre ici plus longtemps ? C’est possible et il y a plusieurs possibilités. L’une d’elles est la demande de résidence permanente. Il vous « suffira » alors de remplir les papiers en vous y prenant suffisamment tôt et de faire le tour du poteau une fois que vous les aurez en votre possession.
Et, sois dit en passant, un commentaire personnel en ce qui concerne mes « amis-collègues » : Je trouve que ce permis aurait dû se nommer « Travail-vacances », car je constate qu’ils travaillent aussi fort que n’importe qui ici pour avoir droit à leurs énormes 3-4 semaines de vacances par an; mais un permis « travail- vacances » c’est moins accrocheur.
Bref, il ne vous reste plus qu’à obtenir le PVT Canada.
