City trip : Pourquoi l’Albanie ?

C’est la question que presque tout le monde m’a posée quand j’ai annoncé où nous allions en citytrip. La raison de cette destination est le pur fruit du hasard. Le jour où nous fêtions Noël, je cherchais un cadeau pour Audrey (nous avions décidé de ne pas nous en faire), lorsque des amis albanais m’ont parlé de leur pays, où l’on mange bien et pas cher, où les habitants sont sympas et où il y a énormément de choses à faire.

Comme vous, qui me lisez actuellement, je leur ai demandé si l’Albanie était une destination sécurisée et dis que j’aurais préféré un pays qui fait un peu plus rêver pour Noël.

La discussion a duré plus d’une heure et, à force de me montrer des photos de Tirana, de leurs plats et de m’expliquer à quel point les Albanais sont gentils et que la culture de leur pays riche, j’ai craqué. Le lavage de cerveau terminé, je suis rentré chez moi, je me suis empressé de réserver les billets d’avion et l’hôtel (conseillé par mes amis).

J’ai imprimé les documents de voyage, je les ai mis dans une enveloppe et lorsqu’Audrey l’a ouverte, elle était très contente (ou simule bien, pour ça aussi). Comme un imbécile je me suis senti obligé de justifier la destination de mon cadeau, car forcément, l’Albanie, ce n’est pas le premier pays auquel on pense quand on organise un citytrip en amoureux, mais plutôt le premier pays qu’on cite quand on cherche des tueurs à gages (ça m’arrive moins souvent que vous ne pensez).

Le voyage était prévu pour mi-mars, mais nous étions tous les deux très impatients de découvrir ce pays et afin d’avoir des conseils, j’ai harcelé mes amis albanais, surtout Adelina et Mié.

Le vol

Mes amis albanais m’avaient prévenu que j’allais être choqué par le côté rustre et impoli des Albanais dans l’avion. Je n’ai même pas dû attendre d’être dedans pour être outré. Malgré la file (pour le check-in) plutôt bien construite, les passagers s’infiltraient comme si de rien n’était. Malgré ce désordre, cela se passe sans agressivité, les passagers semblent habitués et personne ne s’énerve (sauf nous).

Audrey a même fait une blague en disant : « Ah ouais, en fait ils appliquent le principe de la tirette ». Ce à quoi, un jeune garçon, Daniel, (dont je parlerai plus tard) nous a répondu : « Y a pas de tirette, il faut y aller au forcing sinon tout le monde va vous dépasser ».

Autre scène plutôt cocasse, pour monter dans l’avion, nous devons emprunter un escalier extérieur. Dans cet escalier, les gens se bousculent pour dépasser, comme si l’avion allait décoller sans eux ou si les places assises étaient limitées.

Mes amis albanais m’avaient également prévenu que pendant le vol, les Albanais ne respectent rien, ils jettent leurs déchets par terre, hurlent, n’écoutent pas les injonctions des stewards … C’était effectivement sale, mais pas plus que dans d’autres vols.

Dernière drôlerie, dès l’atterrissage, à peine une roue en contact avec le sol et malgré la demande de rester attachés et assis, les passagers enlèvent leur ceinture et se lèvent pour prendre leurs bagages à main, et faire la file devant la porte de sortie.

Malgré ces petits couacs, le vol s’est mieux déroulé que d’autres vols européens.

L’hôtel

Mes amis albanais, surtout Adelina (la fille de 26 ans de la famille), m’ont conseillé un hôtel situé dans le quartier le plus branché de la capitale, Blloku. Bien que n’étant pas très branchés (c’est surtout Audrey la ringarde du couple), comme je n’y connaissais rien, j’ai écouté son avis.

Comme mentionné dans un autre article, j’ai réservé la chambre sur Booking, car l’annulation était gratuite jusqu’à 48h avant d’arriver. Le prix était le même sur le site de l’hôtelier, mais n’offrait pas cette option. D’habitude j’évite Booking, mais comme j’ai réservé l’hôtel 2h avant d’offrir les billets en cadeau, j’étais pris par le temps.

Lors du check-in, la personne de l’accueil nous a dit d’un ton méprisant : « Je vois que vous avez réservé par Booking… Il faut tout payer d’avance dans ce cas. » Je sais que ça ne fait pas plaisir à certains hôteliers, mais ils n’ont qu’à pas proposer Booking.com et encore moins relever le point, comme si ça constituait un crime.

Chose que je déteste, nous avons reçu une chambre en face de l’ascenseur. Je suis directement retourné à la réception en disant que je déteste les chambres en face des ascenseurs à cause du bruit des clients qui montent ou descendent. Je n’avais pas compris leur réaction qui était « quel bruit, il n’y a pas de bruit ici ? ». Ils m’ont proposé de changer de chambre le lendemain si nous rencontrions le moindre dérangement. L’hôtel, était très calme, à croire qu’il était vide, et finalement nous n’avons pas déménagé.

L’hôtel, l’un des plus chers de la capitale, est magnifique et offre un service haut de gamme digne d’un hôtel européen. La chambre est grande, bien équipée et équivalente à ce qu’on peut attendre d’un 4 étoiles. Le petit-déjeuner est entièrement réalisé dans leur cuisine (pain, croissant, gâteau, salade de fruits…) ! J’ai envie de dire qu’on voulait TOUT goûter, mais on a vraiment TOUT goûté. Résultat de la balance en fin d’article.

Visite guidée dans la ville

Par manque de temps, j’ai demandé à Audrey de se renseigner sur les activités complémentaires à faire à Tirana. Nous voulions profiter de la ville et du beau temps, sans être enfermés dans des musées. Elle a trouvé un « Free walking tour », en anglais, qui dure 2h.

Le guide, Eri, nous a dit qu’hors saison, il s’attend à avoir 5-6 touristes. Comme il est payé au pourboire, il préfère quand il y a énormément de visiteurs. Finalement, nous étions plus que 30, venus d’un peu partout en Europe et même d’Asie.

Le guide, parlait un anglais parfait, avec un bel accent, pas comme les caricatures de méchants dans les films, mais distingué, un peu à la britannique. Il était agréable à écouter, autant pour le contenu historique que pour ses anecdotes. Il était tellement passionnant que j’aurais pu passer la journée à l’écouter.

La visite nous a confortés sur la gentillesse des Albanais, sur leur richesse culturelle, et sur l’incompréhension de ce peuple qui gagne à être connu.

Point important dont m’avaient parlé mes amis, c’est la religion. L’Albanie est un pays à majorité musulmane (60%, dont seulement 10% de pratiquant), avec 20% des chrétiens (au Nord) et 20% d’orthodoxes (au Sud). Les musulmans sont modérés, les seules femmes voilées que nous avons vues étaient des touristes, les hommes semblent boire du raki bien volontiers, il est rarement indiqué si la viande est halal sur les restaurants… Ces trois religions vivent en harmonie, car pour ce peuple ayant souffert à cause, des envahisseurs d’une part et à cause du communisme d’autre part, leur nationalité (et leur indépendance) est plus importante que leur religion. Pour eux, « être albanais », est presque une religion à part entière et ils en sont très fiers. Sur la place Skanderbeg, au centre de Tirana, nous pouvions entendre d’un côté un minaret appeler à la prière et de l’autre, les cloches d’une église, sonner l’heure.

Le guide nous a expliqué que, comme il n’y a pas énormément de tourisme, ou plutôt qu’il se développe, il n’y a pas vraiment de piège à touristes (fortunés). Les restaurants et les magasins sont faits pour eux, et nous profitons de ces excellents prix.

Ce que nous avons adoré dans le quartier Blloku, c’est que pratiquement tous les rez-de-chaussée des bâtiments sont des commerces (bars, restaurants, magasins en tout genre…). Contrairement à la Turquie, Maroc, Tunisie ou Égypte, les commerçants n’insistent pas pour qu’on entre, ou ne nous harcèlent pas, au contraire.

Tirana est en cours de développement, une partie des bâtiments est restaurée, une autre en modernisation et le reste déjà reconstruit et très moderne. Ce brassage de style ne nous a pas dérangés, et nous sommes convaincus que d’ici quelques années, Tirana sera une ville magnifique mélangeant le nouveau et l’ancien rénové.

La nourriture, ça compte dans la balance

Pour décrire la cuisine albanaise, imaginez un mélange de saveurs italiennes, grecques et turques, et vous aurez un aperçu de ce qui vous attend comme délicieux mets en Albanie. En plus d’être succulents, les plats sont également très bon marché. Lorsque mes amis m’ont dit qu’un repas coûtaient 4-5€, je pensais qu’ils parlaient de snacks, mais ce sont aussi ces prix dans les restaurants ! Les plats normaux coûtent de 4,50€ à 7€, les entrées (style tapas) ou desserts seulement 1,5-3€ et un shot de raki moins de 1€ ! Nos additions de resto étaient souvent inférieures à 20€ et quand on abusait vraiment en goûtant plusieurs entrées et plats nous en avions pour 25€.

Moi qui suis difficile (cfr Audrey : « très pénible, pire qu’un enfant »), j’ai voulu tester un maximum d’entrées, plats et desserts en trois jours. Ça s’est vu sur la balance à mon retour, mais ça en valait la peine. Comme m’a dit Mié « ce sont des grammes de bonheur ». C’est joliment dit, mais on parle plutôt en kilo dans notre cas.

Dans le centre de Tirana, et plus particulièrement dans le quartier Blloku, les restaurants sont véritablement partout. Ils sont, pour la plupart modernes et s’en échappent des odeurs délicates qui donnent faim à toute heure de la journée.

Contrairement à ce que notre guide touristique nous avait dit « le service n’est pas au niveau européen, car le tourisme est naissant ». Le service dans les restaurants est bon, voire excellent, et meilleur qu’en Europe de l’Ouest.

Ici aussi et comme pour beaucoup d’activités en Albanie, les additions sont à payer de préférence en espèces, en Lek ou en Euro. La seule fois où j’ai payé en Euro, car à court de Lek, le serveur m’a appliqué le taux de change du jour (alors qu’en Hongrie ils appliquent un taux 20-25% moins bon que le taux du jour).

Délit de sale gueule

Les Albanais ont des visages marqués (surtout les plus âgés) et malheureusement, ceux-ci sont, à cause de nombreux films, associés à la mafia et tueurs à gages (merci la saga Taken).

Bien que le visage des hommes ne respire pas forcément la joie, passé outre cette première impression et après avoir échangés quelques mots et sourires, les Albanais, jeunes et vieux, sont très charmants et contents de croiser des touristes. Quand je dis « contents », ce n’est même pas pour prendre l’argent des touristes, mais un vrai bonheur de faire découvrir leur beau pays à des étrangers. Contrairement à d’autres destinations, où les locaux sont amicaux à des fins commerciales, les Albanais le sont sans arrière-pensées.

Les jeunes hommes sont typés et se ressemblent énormément (même coiffure, mêmes yeux, même apparence), et les femmes, qui tentent de ressembler au maximum à leur idole, la chanteuse Dua Lipa (ce qui n’est pas pour déplaire), sont pour la plupart jolies.

En résumé, les jeunes ressemblent aux jeunes des autres pays, les personnes plus âgées ont des visages marqués n’inspirant pas confiance, mais au final, tout le monde était vraiment adorable. Que ce soit du serveur de l’hôtel, au chauffeur du car, en passant par le caissier des musées, et du vendeur de boissons… nous avons été accueillis avec le sourire partout, sans exception.

Daniel et Brisi

À l’aéroport de Tirana, nous avons discuté avec un jeune couple, Daniel (celui qui nous a dit de nous imposer dans la file à l’aéroport) et sa compagne, Brisi. C’était un jeune couple originaire d’Albanie, vivant à Bruxelles depuis plus de 15 ans (Daniel a quitté l’Albanie en 1994 et Brisi dans les années 2000).

Ils travaillent tous les deux et ne ressemblent ni à des trafiquants d’êtres humain, à des vendeurs d’armes ou à d’escrocs. (Comme je sais qu’ils vont lire cet article, je suis obligé d’écrire du bien sur eux, sinon ils vont kidnapper toute ma famille). Fiers de leur pays, ils nous ont posé des questions sur le but de notre visite et prodigué des conseils de visite, de balade, de découverte…

Brisi nous a conseillé de visiter sa ville natale, Durrës. Nous n’avions pas mis ça dans notre programme, mais quand nous avons vu ses stories Instagram, le dimanche nous sommes partis pour Durrës en taxi. Daniel, est né à Tropoja (c’est la ville des méchants de Taken) et a quitté son pays à l’âge de 2-3 ans. Sa ville natale a souffert à cause du film. Les Belges se sont méfiés de lui et il a souffert de discrimination d’emplois à cause de son nom et de ses origines. Nous avons tellement sympathisé à l’aéroport, que le dimanche, nous les avons retrouvés en bord de mer pour boire un verre (qui a été annulé faute de temps, merci le trafic albanais). Nous avons quand même passé du temps ensemble pour faire une balade (dans les embouteillages) sur la côte de Durrës. Nous sommes restés en contact pendant le séjour et à notre retour. Ces deux jeunes montrent comment sont les Albanais, serviables et gentils.

Durrës

Pour nous rendre à Durrës, nous avons hésité entre : prendre un bus situé à quelques kilomètres de l’hôtel pour rejoindre l’une des gares de bus, puis prendre une navette vers la Durrës, ou prendre le taxi. L’hôtel nous a proposé un taxi à 35-40€, mais sur Internet, nous avons trouvé une société qui pratique un prix fixe de 2400 Lek (environ 20€). Comme nou voulions gagner du temps sur la journée en évitant de nous perdre en ville, nous avons opté pour le taxi.

En ville, le chauffeur conduisait à l’albanaise, c’est-à-dire en respectant son propre code de la route, mais sur autoroute, il roulait très calmement.

Comme nous n’avions précisé aucune destination, il nous a déposés près de la sortie d’autoroute, dans l’une des parties les moins belles de Durrës, celle qui est en pleine reconstruction. Ça ne nous a pas choqués tellement nous regardions la beauté de la mer.

D’ici quelques années, quand tout sera terminé, je suis persuadé que Durrës sera magnifique et les prix, de l’immobilier ou des restaurants, s’envoleront. Je sais, j’ai dit la même chose sur Tirana, mais j’en suis convaincu dans les deux cas. Il est impossible qu’une pépite comme ça, reste à des prix aussi bas.

Brisi nous a dit que Durrës était l’équivalent d’Ostende pour les Belges, rapide d’accès, mais sans charme comparé à d’autres stations plus belles et plus intéressantes, au sud du pays.

Nous avons passé la journée au bord de la mer, à promener, profiter du paysage et à choisir parmi les nombreux restaurant sur la digue. Tout comme pour Tirana, nous nous sentions en sécurité parmi les Albanais, tous plus calme les uns que les autres. À titre de comparaison, je n’ai pas du tout cette sensation quand je me promène à Ostende un jour de beau temps.

Insécurité

Quand j’ai annoncé à mon entourage que j’allais en citytrip en Albanie, pratiquement tout le monde m’a demandé pourquoi cette destination et si je n’avais pas peur de me faire agresser, racketter, enlever … Merci Hollywood qui dépeint l’Albanie comme un pays dangereux, composé de mafiosi en tout genre.

J’ai visité quelques pays d’Europe, l’Albanie (Tirana et Durrës) est l’un des pays (avec la Hongrie) où je me suis senti le plus en sécurité. Nous nous sommes promenés sans crainte, sans qu’on soit dévisagés, nous ou notre matériel photo (qui vaut pourtant une fortune). À titre de comparaison, à Bruxelles, je me sens en insécurité même dans les quartiers touristiques, je n’ose pas sortir avec mon équipement comme je l’ai fait en Albanie.

Malgré le délit de sale gueule, nous nous sentions en sécurité à Tirana, de même dans les petites rues sombres, seuls en rue, tard le soir et perdu au milieu de nulle part.

Je suis surpris qu’on ne me demande pas si je n’ai pas peur de me faire agresser à Bruxelles, où le taux de petite criminalité et d’agression légère est plus élevé qu’à Tirana (études menées par un site canadien). Notre guide Eri, qui exerce depuis 8 ans, nous a raconté que les touristes sont étonnés du sentiment de sécurité qui règne à Tirana, et lui était surpris du laxisme judiciaire en Europe de l’Est.

Se déplacer à Tirana

Les Albanais ne peuvent conduire que depuis la fin du communisme en 1991. À l’époque, même pas de permis, de respect des priorités, ils roulaient comme ils pouvaient. 30 ans plus tard, ils roulent toujours comme des sauvages.

Eri nous a déconseillé de conduire nous-mêmes en ville et vu le prix des taxis on ne peut que lui donner raison. D’ailleurs même s’ils sont honnêtes, par prudence, il nous a conseillé de fixer le prix de la course dès le départ. C’est ce que nous avons fait afin d’éviter de mauvaise surprise.

Le prix de l’essence est pratiquement le même que chez nous en Belgique, à se demander comment ils font avec un salaire de 250-450€ / mois.

Nous aurions bien voulu nous déplacer plus en bus, mais ce n’est pas évident, ça manque d’indication, de plan et d’horaire.

Autre anecdote, nous étions quelque peu perdus à Durrës et nous ne savions pas comment revenir. Nous avons demandé à une jeune fille devant un arrêt de bus. Par chance, elle parlait anglais (comme pratiquement tous les jeunes) et elle retournait également à Tirana. Elle nous a gentiment proposé de la suivre pour prendre 3 transports en commun.

Drogue et cigarette

Bien que l’Albanie soit le plus gros producteur de cannabis en Europe, nous n’avons jamais senti la moindre odeur en rue, parc ou lieux public. À Bruxelles, ça pue le cannabis à tous les coins de rue (ou presque), même dans les parcs pour enfants.

En Albanie, il est permis de fumer dans les restaurants et discothèques. Même dans notre hôtel, il y avait un espace fumeurs (avec une séparation vitrée), comme en Europe, il y a 20 ans. Bien que cela soit permis presque partout (hôtel, discothèque, hôtel, parc…) et que les Albanais sont rustres, nous n’avons jamais été dérangés par des fumeurs durant notre séjour. D’ailleurs, le prix d’un paquet de marque internationale de taille normale est entre 2 et 3€. Pour les fumeurs, vous achetez deux fardes et vous avez rentabilisé votre billet d’avion ! (Attention, fumer nuit gravement à la santé…).

Quelques points négatifs

Un tiers de la population de l’Albanie vit à Tirana, ce qui en fait une ville particulièrement dense et implique des embouteillages tout au long de la journée. En tant que touriste ce n’est pas dérangeant, les visites de la capitale sont possibles à pied, mais ce trafic entraîne une pollution et une forte odeur d’hydrocarbure. Certes, on n’est pas en Inde, mais aux heures de pointe ça sent vraiment très fort.

Si vous planifiez de parcourir l’Albanie en voiture, attention, le Code de la route (les priorités, les feux…) est plus ou moins respecté. Entre eux, ça a l’air de fonctionner plutôt bien, un petit regard, un coup de klaxon et le tour est joué. Malgré un trafic chaotique, nous n’avons jamais vu de signe d’énervement des conducteurs. À Bruxelles, j’ai plusieurs fois failli être renversé sur un passage piéton avec insultes à la clé (alors que j’étais en droit), j’ai subi une tentative de car-jacking et les signes d’agressivités sont nombreux.

Les consommations dans les hôtels sont chères, nos 2 cocktails ont coûté le même prix qu’un repas complet.

L’Albanie ne fait pas partie de l’Union Européenne, ce qui signifie que vous n’avez pas de roaming pour vos données mobiles. Même s’il y a du Wi-Fi gratuit presque partout, j’ai préféré acheter une carte SIM spéciale touriste de 35Go à 2000 Lek (moins de 18€). C’est d’ailleurs avec l’aide de Daniel et Brisi que j’ai acquis cette carte à l’aéroport, chez Vodafone.

Le citytrip en quelques chiffres
  • 2h05 de vol de Charleroi Airport
  • 40€ le billet A-R par personne avec Wizzair (valise 60€)
  • 399€ pour 3 nuits avec petit-déjeuner au Xheko Imperial
  • 20€ de l’aéroport au centre-ville de Tirana en taxi
  • 20€ de Tirana à Durrës en taxi
  • 1,60€ par personne, le ticket de bus de Durrës à Tirana
  • 0,40€ les trajets en bus
  • Prix d’un plat au restaurant de 4 à 6€
  • Ticket moyen au restaurant pour 2 personnes, avec boissons, entrées et plats (+ dessert/café), 15-20€
  • Total des dépenses en 3 jours, 170€
  • 2,3kg en plus sur la balance pour moi (et davantage pour Audrey)
  • Carte SIM touriste avec 35Go pour 2000 Lek (18€)

Conclusion

Si mes amis (merci Alex, Mié et Adelina) ne m’avaient pas “poussé” à aller en Albanie, je n’aurais probablement jamais envisagé cette destination, et pour cette merveilleuse découverte, je les remercie.

Autant Audrey que moi avons eu un énorme coup de cœur pour Tirana et les Albanais (je n’ose pas dire “et les Albanaises”). Dans cet article, j’ai essayé d’aborder un maximum de raisons qui nous ont plu et qui pourraient vous donner envie de visiter l’Albanie. Je vous conseille même de vous dépêcher tant que l’Albanie est un trésor méconnu et avant que les prix ne s’envolent et que ce soit envahi de touristes.

Afin de vous faire comprendre à quel point j’ai adoré Tirana, le lendemain de notre retour, je regardais les billets d’avion pour y retourner.

Avoir découvert Tirana, m’a, à la fois donné envie d’en savoir davantage sur ce pays, mais également de visiter d’autres pays de l’Europe de l’Est auxquels personne ne pense.

Lors de notre prochain voyage en Albanie, nous irons dans le sud du pays, où les paysages sont idylliques !

Si vous avez des questions, sur l’Albanie, n’hésitez pas à nous contacter, nous nous ferons un plaisir de vous répondre.

Voir toutes les photos d’Albanie (Crédit : Nicolas Varga)

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