Tu connaissais les “likes”, les coeurs, les pouces levés sur les réseaux sociaux. Eh bien, prépare-toi à la contre-attaque : Bluesky (oui, ce réseau « alternatif » qui monte) annonce fièrement avoir passé les 40 millions d’utilisateurs, et, comme si ce n’était pas assez, lance un test bêta d’un bouton dislike.
Oui, un « je n’aime pas » numérique. On se croirait presque dans un diner parisien où tout le monde va critiquer le cassoulet du voisin.
Bluesky a atteint plus de 40 millions d’inscrits à la date annoncée.
Le bouton dislike sera privé : tu pourras indiquer que tu n’aimes pas un contenu, mais les autres ne verront pas ton vote négatif. (Pour l’instant.)
L’objectif annoncé : utiliser ce nouveau signal pour améliorer la personnalisation des flux et réduire les contenus indésirables ou à faible qualité.
Bluesky fait deux pirouettes stratégiques d’un coup :
Le “boom des 40 million” est une joli tape-dans-le-dos à la concurrence. Ça montre que le réseau n’est pas un terrain de jeu vide.
L’introduction du dislike est… subtil et subversif. Parce qu’il ne s’agit pas d’un « je n’aime pas ouvert et visible par tous » (ce qui en général crée une ambiance “trahisons et guerre des boutons”). Non : c’est un vote silencieux, interne, pour dire “non merci, pas ça”. En gros : un sabotage pacifique depuis l’ombre.
Le pari ? Que les utilisateurs « aiment moins » certains posts, mais que ça reste dans les coulisses — ce qui permet à Bluesky d’affirmer : « On respecte l’expérience utilisateur, on ne fait pas de voyeurisme de la haine ».
Mais (et il y a un mais), tout bouton dislike contient un potentiel larvé :
de devenir un champ de mines émotionnel (“hé, t’as vu combien de dislikes j’ai reçu, je suis victime !”) ;
de se faire détourner (“clic dislike sur tout ce que je n’aime pas, juste pour embêter”) ;
de créer une bulle encore plus hermétique (“mon algorithmme sait ce que je n’aime pas, plus besoin de voir de nouvelles idées”).
En gros : même profil “cool, décalé, alternatif”, Bluesky doit garder l’équilibre pour ne pas tomber dans le même “brol” que les réseaux plus anciens.
Si tu es utilisateur de réseaux sociaux : tu vas peut-être voir ton fil devenir plus “propre”, ou du moins “ciblé”. Ou peut-être détecter que tu es trop souvent servi ce que tu n’aimes pas (sans le savoir).
Si tu es curieux de la tech / des médias sociaux : c’est un cas d’étude intéressant sur comment on tente de “nettoyer” le feed sans devenir ultra-modérateur.
Si tu es sceptique (et pourquoi pas) : garde un œil sur la façon dont le dislike sera implémenté – s’il reste vraiment privé, ou s’il évolue vers “score public”.
Bluesky dit : “On grandit, on frappe les 40 millions, et maintenant on te donne un bouton non merci.” On peut y voir une démarche saine — ou une façon de dire “on veut que tu restes longtemps, sans ras-le-bol”.
Quoi qu’il en soit — que tu aimes, que tu détestes ou que tu observes — ce petit nouveau bouton dislike pourrait bien être le canari dans la mine des réseaux sociaux.
Source : Techcrunch.
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