C’est la première fois que je teste un clavier mécanique. Jusqu’à récemment, j’utilisais deux modèles différents. Déjà, passer de l’un à l’autre était un mini-supplice, alors tester un clavier d’une autre marque, et en format 75 %, ça s’annonçait sportif.
La boîte fait très HyperX : sobre, rouge et carrée comme il faut. Bonne surprise, elle n’est pas remplie d’air inutile – juste le clavier, bien calé. Un détail, mais qui compte quand on essaie de rester écolo.
Dès qu’on le sort de la boîte, on sent le poids de la bête : plus d’un kilo sur la balance. Et ce n’est pas juste pour faire genre. Le châssis est entièrement en métal, solide, dense, rassurant. Rien ne bouge, rien ne grince. C’est du costaud, et souvent, dans le monde des claviers, le poids rime avec qualité.
Mais voilà : qui dit format 75 %, dit moins de touches. Et quand on passe ses journées à taper du code, à bidouiller des fichiers Excel ou à répondre à des mails, ça se sent.
J’ai troqué mon fidèle Logitech G19 (oui, il tourne encore) pour ce HyperX Alloy Rise 75, et… le choc a été réel. D’abord, le manque de certains raccourcis : pas de touche End, pas de Ctrl droite, et quand on bosse beaucoup, ces détails deviennent vite des grandes frustrations.
Et puis ce son ! Ce “clac-clac” typique du clavier mécanique, très satisfaisant sur le papier, un peu moins quand on tape à la vitesse d’un greffier sous caféine.
Petit détail rigolo : le clavier a une touche F13. Oui, F13. Personne ne sait vraiment à quoi elle sert, mais elle est là, fière et mystérieuse.
Soyons honnêtes : pour la bureautique pure, ce n’est pas le plus pratique. Le pavé numérique me manque (terriblement), et mes doigts ont mis un moment à trouver leurs repères mais avec moins d’efficacité que sur mon ancien clavier. Mais ce n’est pas un défaut du clavier, plutôt une question d’habitude.
Passer d’un clavier plein format qu’on connaît par cœur depuis des années à un compact mécanique en quelques jours, c’est un peu comme changer de vélo et découvrir qu’il n’a plus de vitesses : ça marche, mais il faut réapprendre à pédaler.
C’est là que les choses sont devenues intéressantes. J’ai “gentiment” obligé Matyas à tester le clavier sur Battlefield, histoire de le pousser un peu dans ses retranchements.
Pour situer : Matyas a passé plus de temps dans sa vie d’ado à taper sur un smartphone qu’à utiliser un vrai clavier. Jusqu’ici, il jouait surtout sur le clavier chiclet de mon PC portable gaming, silencieux comme une berceuse. Alors forcément, le passage à un mécanique qui claque fort, ça pique un peu les oreilles, autant pour lui, que moi qui suis dans la pièce à côté.
Ses premières minutes : “Mais c’est impossible, je me fais descendre tout le temps !”
Sauf que quelques heures plus tard, changement d’ambiance. Le bruit le dérange toujours (il joue sans casque, erreur de débutant), mais il commence à aimer la sensation de frappe, la course rapide des touches, et surtout la précision.
En bonus, le revêtement anti-dérapant du clavier lui a vraiment plu : fini le clavier qui glisse comme ceux des PC portables, et ça change tout quand on s’emballe dans une partie intense. C’est là que le HyperX Alloy Rise 75 montre ce pour quoi il est fait : la réactivité pure.
Niveau RGB, changement de décor : “Ok, en fait c’est plutôt joli ! Ça rend le clavier plus sympa à regarder.” Au début sceptique, Matyas a finalement apprécié les effets lumineux. Même s’il ne passera pas des heures à bidouiller chaque LED, le rétro-éclairage apporte clairement un petit plus esthétique pendant les parties.
Mais au bout de quelques parties, il était complètement conquis.
Le bruit ? On s’y fait.
Le toucher ? Addictif.
La sensation de solidité sous les doigts ? Bluffante.
Et quand je lui ai enfin annoncé le prix, il a juste soufflé : “Ah ouais, je comprends mieux pourquoi c’est bon… mais c’est pas donné.”
Bref, mission réussie : il est passé de “c’est quoi ce truc bruyant” à “je veux le même”, preuve que ce clavier fait bien son job.
Chez HyperX, tout passe par la même application : NGENUITY. Bonne nouvelle, pas besoin d’installer trois logiciels différents pour chaque accessoire. Ici, tout se pilote depuis un seul endroit, pratique et plutôt bien fichu.
L’appli permet de tout personnaliser :
C’est complet, fluide, et pensé pour les geeks du paramétrage. Perso, je me suis vite contenté du mode “sobre” – pas besoin que mon clavier fasse un arc-en-ciel à chaque frappe, même si j’apprécie un léger éclairage de fond.
Matyas, lui, a fini par aimer le rétro-éclairage : pas pour la technique ou l’immersion, mais simplement parce que ça rend le clavier plus joli sur le bureau.
Mais il a reconnu que l’appli était claire et stable, un vrai plus pour ceux qui aiment ajuster chaque détail de leur setup.
En résumé : un logiciel à l’image du clavier – complet, bien construit, parfois un peu trop riche pour les utilisateurs lambda, mais parfait pour ceux qui aiment avoir le contrôle sur tout.
Donner un avis tranché sur son premier clavier mécanique gaming, ce n’est pas simple. Surtout quand on vient du monde paisible des claviers bureautiques silencieux. Mais après plusieurs jours d’usage (et de clac-clac intensif), le verdict est clair : le HyperX Alloy Rise 75 envoie du lourd.
Le format 75 % est à la fois sa plus grande force et son petit défaut. Il libère de la place sur le bureau, il est hyper compact, et il a une vraie gueule de clavier premium… mais il faut un vrai temps d’adaptation (surtout pour un boomer). Pas de pavé numérique, pas de touche End, et parfois, nos réflexes se perdent un peu dans l’espace.
Côté construction, rien à redire : c’est du solide, du métal, du costaud. En jeu, il se révèle à la hauteur : réactif, précis, confortable, et même addictif une fois qu’on s’y fait. Le logiciel NGENUITY est complet sans être prise de tête, et l’autonomie en mode sans fil est largement suffisante.
Le seul vrai hic ? Le prix. Affiché à près de 230 € chez certains marchands, il fait tousser. Mais autour de 120-130 € (qu’on trouve régulièrement sur Amazon ou Bol.com), il devient un excellent choix pour qui cherche un clavier compact, robuste et efficace.
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