Quand j’ai reçu le HP OmniStudio X 32 (version c0002nf) pour un test de quelques semaines, je n’étais pas certain de ce que j’allais en penser. Un PC tout-en-un, aussi grand et ambitieux, qui promet d’être à la fois une machine de travail, de création et de divertissement… J’avais une certaine crainte à devoir affronter un produit trop orienté “vitrine”, un peu tape-à-l’œil, mais pas forcément agréable à utiliser au quotidien. Après pratiquement un mois passé avec lui, je peux dire qu’il m’a surpris.
Le HP OmniStudio X 32-c0002nf, c’est d’abord un écran. En réalité, c’est même un énorme écran de 31,5 pouces en 4K qui occupe tout l’espace visuel. Difficile de le rater : il est élégant, sobre, accompagnés de bords fins qui mettent bien en valeur l’image. Les finitions inspirent confiance, on sent que la machine est solide et pensée pour durer.
Il faut cependant préciser que sa taille ne conviendra pas à tous les bureaux. Si vous êtes du genre à travailler sur un petit plan de travail, oubliez : vous aurez besoin d’une grande superficie. J’ai dû moi-même réorganiser (note de ton papa : « ranger ta chambre ») un peu mon espace pour qu’il soit à l’aise. Une fois installé, en revanche, on a vraiment l’impression d’avoir un poste de travail haut de gamme.
Un détail qui m’a un peu frustré, c’est l’inclinaison de l’écran. On peut l’incliner vers le haut, mais pas vers le bas. Résultat : si votre bureau est trop bas ou trop haut, il faudra trouver un compromis, voire surélever l’ensemble. Ce n’est pas bloquant, mais pour un produit de ce niveau, j’aurais aimé un peu plus de flexibilité.
Les ports, eux, sont tous regroupés à l’arrière, au centre. Pas très pratique quand on branche et débranche régulièrement des périphériques, mais logique si on considère que HP a conçu ce PC pour donner un bureau vide, sans câbles qui traînent partout. Et sur ce point, c’est réussi : de face, aucune distraction, uniquement l’écran, le clavier et la souris (le tout sans fils) fournis.
Venons-en au cœur du produit : l’écran. HP a mis le paquet avec une dalle de 31,5 pouces, définition 3840 × 2160 pixels (soit de la vraie 4K), couvrant 95 % de l’espace colorimétrique DCI-P3 et atteignant une luminosité maximale de 550 cd/m². Autrement dit : il s’agit d’un écran pensé pour les créatifs, les photographes, les vidéastes, mais aussi pour ceux qui aiment tout simplement consommer du contenu en très haute qualité.
Dans mon usage, j’ai adoré la fidélité des couleurs et passé pas mal de temps à retoucher des photos et le rendu était d’une précision très agréable. Même constat sur du montage vidéo : on s’aperçoit immédiatement les nuances, les contrastes, et on peut dès lors travailler en confiance.
Le traitement antireflets et les angles de vision de 178° jouent aussi un rôle important : même dans une pièce lumineuse, je n’ai jamais eu à me battre avec les reflets. C’est un confort qui se ressent dès les premières minutes.
Evidemment, il faut s’habituer à travailler avec une telle diagonale. On ne manie pas un 31,5 pouces comme on utilise un simple écran de portable. Il faut reculer, ajuster sa posture, voire réarranger l’organisation de son bureau. Mais une fois qu’on y a goûté, il est malaisé de revenir sur ses pas.
Mon seul petit regret est le taux de rafraîchissement limité à 60 Hz. Pour un PC orienté productivité, il ne s’agit pas d’un véritable défaut. Toutefois, lorsqu’on s’est habitué à des écrans 120 Hz ou d’avantage, on ressent un léger manque de fluidité dans les animations. Rien de dramatique, mais ça mérite d’être noté.
Sous le capot, HP n’a pas réalisé les choses à moitié. On retrouve un processeur Intel Core Ultra 7 155H avec 16 cœurs, capable de se cadencer à 4,8 GHz, accompagné d’une carte graphique Nvidia GeForce RTX 4050 Mobile (6 Go de mémoire dédiée GDDR6), de 32 Go de RAM DDR5 à 5600 MHz et d’un SSD M.2 PCIe de 2 To. Autant dire que nous sommes face à une configuration qui n’a rien à envier à un PC portable haut de gamme.
Dans mon utilisation, cette configuration puissante s’est tout de suite ressenti. Concernant la retouche photo sur DxO PhotoLab, même accompagnée de fonctions gourmandes, la fluidité est totale. Les images s’affichent instantanément, les corrections s’appliquent vite, et on n’a jamais l’impression que la machine souffre.
En montage vidéo, sur DaVinci Resolve 2.0, l’expérience est un peu plus contrastée. La majorité du temps, tout se passe très bien, mais sur certains projets lourds, avec plusieurs pistes et effets, j’ai constaté quelques ralentissements. Rien de bloquant, mais il faut parfois être patient. Cela dit, pour un tout-en-un, il est déjà impressionnant d’atteindre ce niveau.
Ce qui m’a frappé avant tout est le test de jeux. Alors, soyons clairs : ce PC n’est pas conçu pour être une machine de gaming. Pourtant, j’ai lancé Battlefield 2042, FC 25 et même WRC et, à ma grande surprise, c’était parfaitement jouable. Évidemment, il ne faut pas espérer pousser tous les curseurs graphiques au maximum et en 4K, mais la RTX 4050 Mobile rempli bien sa fonction afin d’offrir une expérience agréable, surtout sur un écran aussi grand et estétique.
Le système de refroidissement est une bonne surprise. Oui, un ventilateur est prévu et, oui, il se déclenche même en simple navigation web. Mais il reste cependant discret, même lorsqu’on sollicite fortement la machine. Sur DaVinci ou en jeu, il fonctionne de manière plus puissante, mais on est très loin d’un avion de chasse. C’est un confort sonore appréciable.
S’il y a bien un domaine où je ne m’attendais pas à être bluffé, c’est l’audio. Les haut-parleurs intégrés, stéréo, avec technologie DTS:X Ultra, m’ont vraiment surpris.
La majorité des PC, qu’ils soient portables ou tout-en-un, offrent un son plat et souvent métallique. Ici, nous sommes face à de vraies basses, un son en stéréo très agréable, une profondeur plaisante ainsi qu’une restitution très propre. Que ce soit pour regarder un film, écouter de la musique ou même jouer, je n’ai jamais ressenti le besoin de brancher un casque et, ça, c’est assez rare.
L’OmniStudio X propose une connectique assez complète (même si tout est regroupé à l’arrière). On retrouve :
La webcam mérite aussi quelques mots : il s’agit d’une caméra rétractable de 5 MP, disposant de quelques effets d’IA intégrés. Un détail bien pensé, qui permet de préserver la confidentialité lorsqu’on ne l’utilise pas.
Le clavier et la souris complètent le package. Le clavier est sobre, efficace, et j’ai apprécié l’absence totale de câbles sur le bureau. La souris, en revanche, m’a un peu déçue : elle est petite, pas très ergonomique et manque de raccourcis. Pour un usage quotidien, cela reste correct, mais les utilisateurs exigeants préféreront sans doute la remplacer.
L’OmniStudio X tourne sous Windows 11 Famille, avec quelques ajouts de HP. Une application dédiée permet de régler certains paramètres avancés, que ce soit au niveau du son, de l’affichage, des performances ou encore de la caméra. Rien de superflu, mais quelques touches utiles pour personnaliser un peu l’expérience.
L’ensemble est fluide, agréable, et surtout cohérent. On a véritablement le sentiment que tout est conçu pour s’intégrer harmonieusement, sans devoir passer par des logiciels tiers
Concernant la consommation, j’ai trouvé le PC assez bien optimisé. L’alimentation est de 280 W, certifiée 80 Plus Platinum. En veille, la consommation descend à moins de 1 W. En usage bureautique, elle varie entre 40 et 100 W selon la luminosité de l’écran. En usage intensif, on monte à environ 120 W, avec des pointes à 165 W (jeux ou génération de vidéo). Nous sommes face à des chiffres raisonnables pour une telle machine, surtout quand on compare à des PC fixes équipés de composants similaires.
Un point qui mérite d’être souligné : HP propose un vrai suivi sur ce produit. Si une pièce devient défectueuse, il est possible de la faire remplacer, ce qui n’est pas toujours le cas avec les tout-en-un, souvent considérés comme des blocs indissociables. Il s’agit d’un véritable filet de sécurité qui permet de prolonger la durée de vie de la machine. Dans une époque où la réparabilité devient un critère majeur d’achat, il s’agit d’un atout de taille.
Le HP OmniStudio X 32-c0002nf est vendu aux environs 1899 €. Oui, nous sommes face à un budget conséquent. Mais quand on regarde ce qu’il propose – un écran 4K haut de gamme, une configuration solide avec Intel Ultra 7 155H et RTX 4050, 32 Go de RAM, 2 To de SSD, un son de qualité, un design épuré sans câbles et une réparabilité rare sur ce type de produit –, c’est assez justifié.
Je l’ai utilisé pendant quelques semaines, et je dois avouer que je me suis attaché à cette machine. Mon papa m’a d’ailleurs fait la remarque « Je ne t’ai jamais autant vu assis à ton bureau que depuis que tu as reçu ce PC à tester ! ». Pour quelqu’un qui souhaite un poste de travail élégant, puissant, prêt à l’emploi, sans avoir à gérer une tour, des câbles et plusieurs périphériques, il s’agit d’une solution idéale.
Certes, il ne remplacera pas un PC de gaming pur avec une carte graphique haut de gamme et une ventilation dédiée, ni une station de montage ultra spécialisée, mais il répond à beaucoup de besoins.
Dès lors, si votre budget le permet et que vous cherchez un tout-en-un capable d’accomplir la plupart des tâches, le HP OmniStudio X 32-c0002nf est une option à prendre au sérieux.
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