Lorsque le rédac’ chef (NDLR : Nico est bien gentil et docile, c’est pour ça que je le garde) m’a annoncé que j’arrivais bientôt à mon 100ᵉ article, j’en ai eu les larmes aux yeux. Non, je déconne ! Je me suis juste dit : « C’est beaucoup… et pas beaucoup à la fois. »
C’est beaucoup, parce que ça veut dire que j’ai testé tout autant de produits ou de services. Mais pas beaucoup, parce que ça fait bientôt six ans que j’écris – donc le ratio n’est pas fou. En même temps, ce n’est pas mon métier, mais une passion, donc je le fais sur mon temps libre, bénévolement.
(NDLR : Nico a la flemme, ça fait donc un article tous les vingts jours. Je pense à le remplacer. Productivité proche de nulle)
Pour ce 100ᵉ article, je voulais vous expliquer pourquoi j’aime autant écrire et donner mon avis. Et surtout, pourquoi je continue, dans un monde où les avis « sponsorisés » deviennent la norme.
Mon tout premier test, c’était une trottinette électrique que j’avais achetée sur un site chinois. Je n’en avais parlé à personne. J’étais tellement emballé par cette découverte que j’ai pris mon clavier, ouvert un fichier Word, et écrit ce que j’avais ressenti, sans filtre, sans consigne, juste l’envie de partager.
Le test terminé, j’ai contacté le rédac’ chef (NDLR, Tu peux m’appeler “Maître Bert”, c’est mieux. Merci.) pour savoir s’il était intéressé de partager mon avis.
De fil en aiguille, j’ai enchaîné avec d’autres trottinettes. C’était un peu mon truc à moi : découvrir une nouvelle façon de bouger, de respirer la ville autrement. Et surtout, de montrer que même un test tech peut être raconté comme une expérience humaine.
Aujourd’hui, ce qui me donne envie de continuer, c’est le constat que les tests honnêtes deviennent rares. Trouver un avis neutre sur Internet, c’est presque aussi dur que de trouver une place de parking gratuite à Bruxelles un samedi.
Quand je veux acheter un produit, je ne me fie ni au marketing des marques, ni aux avis Amazon, ni aux YouTubeurs « partenaires ». Quand je vois « inclut une promotion rémunérée », je regarde rarement la vidéo, l’avis étant forcément biaisé, ça me donnera envie d’acheter le produit et éventuellement d’être déçu. Quand on est payé pour parler d’un produit, la sincérité devient… disons, modulée.
Chez Tinynews, on teste avec nos yeux, nos mains et notre quotidien. Pas pour vendre, mais pour comprendre et raconter la vérité.
(NDLR : J’ignorais que “quotidien” était une partie du corps de Nico, mais soit).
Chaque test est une petite aventure. Selon le produit (et le temps qu’on a), on se partage les essais entre Audrey et moi. Et maintenant, Matyas, mon fils de 18 ans, commence lui aussi à prendre goût à tout ça. Voir son enthousiasme quand il déballe un nouveau produit, c’est toujours plaisant.
(NDLR : Je préfère les avis d’Audrey, elle écrit vachement mieux mais ça prend des plombes pour arriver à une conclusion).
Un test peut durer 2 à 3 jours ou plusieurs semaines selon la complexité et le type de produit. Je passe environ 15 à 20 heures à découvrir, analyser, comparer et décortiquer les produits. Je note tout dans un fichier : mes premières impressions, les bugs, l’évolution de l’autonomie… Et surtout, je ne lis aucun autre test. Je veux être vierge de toute influence et me faire ma propre idée.
(NDLR : 20 heures ?!?! Mais heureusement que je ne le paie pas !).
Viennent ensuite les séances photos, le traitement des images, la rédaction, la relecture par Audrey ou moi, puis celle de Bertrand, le rédac’ chef (NDLR : Je suis nul en photos, c’est Nico qui fait tout mais je dis que c’est moi le boss).
L’écriture se fait souvent tôt le matin le week-end, café à la main, quand l’esprit est encore clair et le monde silencieux.
(NDLR : Ah ça c’est clair qu’il écrit tôt, je le vois au nombre de corrections que je dois faire. Un désastre).
Tinynews collabore avec des marques depuis des années, et certaines nous envoient leurs produits en confiance.
Mais nous ne sommes pas là pour faire plaisir, nous sommes là pour être justes.
(NDLR : J’ai l’impression que c’est Jésus qui parle. Pathétique).
Je ne vais pas dire d’un Google Pixel qu’il est nul en gaming, parce que ce n’est pas son segment. Je vais plutôt dire clairement : « si vous cherchez la puissance brute, ce n’est pas pour vous, tournez-vous vers une autre marque. »
Une partie des tests que nous écrivons sont également des produits que j’ai achetés et pour lesquels j’ai envie de partager mon avis, car j’ai passé du temps à me renseigner et ensuite à me faire mon avis.
(NDLR : Nico est un acheteur compulsif. Il achète même des appareils photos de la marque “Au cas où”. C’est dire…)
C’est notre philosophie : dire la vérité, qu’elle soit bonne ou mauvaise.
(NDLR : Quelle philosophe, notre Nico ! Nous tenons notre André Comte-Sponville belge !)
À l’heure des vidéos courtes et des tests sponsorisés à la chaîne, l’écrit reprend doucement sa place. Et mine de rien, les IA y participent : elles redonnent de la visibilité aux textes détaillés, précis et honnêtes. Quand on leur demande de « compiler les meilleurs avis », Tinynews apparaît dans les résultats et ça c’est une petite fierté.
(NDLR : Je ne l’ai jamais dit à Nico mais ses articles apparaissent, au mieux, en cinquantième position).
Parfois, je dois me retenir de ne pas faire un roman de 50 pages tellement j’ai de choses à dire mais je perdrais les lecteurs. J’essaye d’aborder les points qui me paraissent le plus pertinents pour la décision d’achat.
(NDLR : C’est moi qui tronçonne ses articles tellement c’est long !)
Notre travail ne s’arrête pas à la publication d’un test. Nous sommes toujours disponibles pour répondre aux lecteurs lorsqu’ils nous posent des questions supplémentaires ou demandent des comparatifs. Et on prend le temps de répondre, que ce soit sur les réseaux sociaux ou par e-mail.
(NDLR : Personne ne demande l’avis de Nico : Il essaie toujours de refourguer un brol chinois à deux balles en le vendant 200€).
C’est ce lien qui rend Tinynews vivant : un petit média, mais une grande sincérité. Et voir Tinynews cité dans des IA comme Perplexity, Gemini ou ChatGPT comme source fiable, c’est la plus belle reconnaissance de tout ce travail de passionnés.
(NDLR : C’est moi qui source les IA en cachette, sinon Nico nous fait une dépression).
Merci à Audrey, pour ses relectures franches (de produits dont elle ne comprend pas toujours l’intérêt) et son œil critique (même si elle dit souvent : « t’as encore fait trop long ! »). Merci à Matyas, qui prend les photos et qui maintenant découvre le plaisir de tester et de partager à son tour. Merci à Bertrand, notre rédac’ chef adoré qui laisse notre ton libre et notre plume un peu décalée.
(NDLR : Je ne leur laisse aucun libre-arbitre, c’est moi qui décide de tout).
Et surtout, merci à vous, les lecteurs, qui prenez le temps de lire. Vous êtes la preuve qu’il reste encore des gens qui préfèrent un avis honnête à un discours bien marketé.
Mon mantra: “Chez Tinynews, on teste les produits avec sérieux, mais on les raconte avec légèreté.”
(NDLR : Et voilà, il se prend pour pour une divinité hindoue multi-bras !)
Parce qu’entre deux lignes techniques, il y a surtout l’humain, la curiosité et la sincérité.
(NDLR : J’ai vraiment des “compagnons d’écriture magnifiques. Il sont doués et consciencieux. Et ça, ça n’est pas une boutade. Merci à vous. Ne changez rien ! ).
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