Elon Musk a récemment révélé que Starlink, la filiale de SpaceX dédiée à l’internet par satellite, planche actuellement sur une technologie permettant aux téléphones mobiles, d’ici environ deux ans, de se connecter directement à ses satellites, sans l’intermédiaire de nos bons vieux opérateurs. Cette avancée, longtemps attendue, pourrait transformer profondément la manière dont les zones isolées ou mal couvertes accèdent à la connectivité mais aussi de donner des sueurs froides à certains.
Direct-to-Cell (ou Direct-to-Phone/Satellite-to-Cell) : Il s’agit de la capacité d’envoyer et recevoir des données (appels, SMS, internet) via les satellites Starlink, directement sur un téléphone mobile “standard”, sans matériel spécial additionnel.
Nul besoin de “terminal satellite” : Contrairement aux systèmes satellites traditionnels où un terminal dédié ou un émetteur/récepteur spécial est nécessaire, la promesse est que les téléphones mobiles existants puissent fonctionner.
Spectre et licences : SpaceX a acquis un spectre important, notamment auprès d’EchoStar, afin d’autoriser ce type de communication. Cela inclut donc le paiement de licences pour utiliser ces bandes de fréquences.
Étapes de déploiement : Les “beta-test” ont déjà débuté dans certaines régions. Initialement, le service pourrait être limité à des fonctions basiques comme les SMS/textes, puis s’étendre aux appels vocaux et, enfin, à l’internet mobile.
Objectifs avoués : combler les fameuses “zones blanches”, offrir une connectivité plus universelle, y compris dans les zones rurales, montagneuses, ou en cas d’infrastructures détruites lors de conflits armés et proposer dés lors une alternative ou un complément aux réseaux terrestres classiques que nous connaissons depuis des dizaines d’années.
Couverture étendue
Des régions très peu ou pas couvertes par les antennes terrestres pourraient enfin proposer un service mobile fiable. Cela pourrait réduire les disparités d’accès Internet entre zones urbaines et zones rurales ou éloignées.
Résilience en cas de crise
En situation d’urgence (catastrophes naturelles, guerre, pannes globales d’infrastructure), ce type de solution peut offrir une voie de communication fiable sans dépendre des réseaux terrestres souvent vulnérables.
Simplicité pour l’utilisateur
Le fait de ne pas avoir à acheter du matériel spécifique ou à installer des dispositifs externes rend la solution plus facile à adopter et à déployer dans les entreprises.
Pression sur les opérateurs
Cela pourrait pousser les opérateurs traditionnels à améliorer leur couverture, leurs offres et leur fiabilité, sous peine de perdre des parts de marché, surtout dans les zones rurales ou sous-desservies.
Ne soyons pas naïfs, il reste plusieurs obstacles à franchir dans les années qui viennent :
Problèmes matériels et compatibilité
Même si Starlink annonce qu’aucun matériel supplémentaire spécifique n’est nécessaire, cela dépend fortement des capacités du téléphone (puissance d’émission, support des bandes de fréquences concernées ou, par exemple, directives européennes réglementaires ). Tous les téléphones existants ne seront pas automatiquement compatibles.
Spectre et régulation
Il sera indispensable d’obtenir des licences dans chaque pays de se tenir à informé des conformité aux normes locales de radiodiffusion et coordination des fréquences. Ces démarches seront donc longues et complexes.
Capacité et latence
Le service initial sera probablement limité en bande passante. Les performances (vitesse et capacité de données) resteront modestes, surtout en comparaison des réseaux terrestres modernes. Dans les zones densément peuplées, les satellites devront gérer beaucoup d’utilisateurs sur, peut-être, une petite zone géographique, ce qui peut entraîner des congestions.
Coût et adoption
Même si l’accès matériel est minimal, il faudra sans doute des accords avec les opérateurs, des plans tarifaires spéciaux, et cela peut entraîner des coûts élevés pour des usages moyens.
Contraintes physiques
Les signaux peuvent être fragiles (obstacles naturels géographique, météo, orientation), latence due à la distance satellite avec le téléphone et bien d’autres que nous ignorons pour le moment.
Bref, l’annonce de Musk sur la connexion directe des téléphones à Starlink marque un tournant potentiel dans la connectivité globale. Si tout se concrétise comme prévu, cela pourrait modifier la donne pour des millions de personnes dans les zones les plus isolées, et transformer partiellement le rôle des opérateurs traditionnels.
Cependant, cela dépendra aussi de la mise en œuvre concrète : compatibilité matérielle, régulations nationales, coûts, capacité réseau et qualité de service. Pour l’instant, nous sommes dans la phase de tests et de promesses, mais les fondations semblent toutefois sérieusement posées.
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