Drone pollinisateur : Les abeilles peuvent disparaître, on est couvert !

2017-02-10_10h51_02

Einstein a dit un jour, en se levant de grand matin, après avoir planché toute la nuit sur quelques formules mathématiques qui ont fait de moi un élève peu assidu au cours d’algèbre :  « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ». De bienveillants chercheurs japonnais s’inquiètent donc de la possible disparition de ces hyménoptères pour lesquels j’ai installé un hôtel à insectes sur ma terrasse.

Ce groupe de scientifiques a donc trouvé une parade pour sauver le monde : Développer des drones capables de se substituer aux abeilles pour polliniser les fleurs. Non, ceux-ci ne sont nullement dans l’optique de transposer leur étude sur les humains.

Ces drones sont en fait recouvert d’une espèce de gel capable, via un revêtement fabriqué à base de crin de cheval (ou de queue de dragon du Doudou de Mons, c’est selon), de polliniser les fleurs sans trop de soucis. Nos chercheurs du pays du soleil levant ont testé ces plaisants volatiles sur des lys et le succès est au rendez-vous.

Maintenant, il faut être pragmatique, s’il fallait remplacer les milliards d’abeilles par des objets volants, il faudrait une intelligence artificielle du feu de Dieu pour arriver à polliniser le monde. Et je ne vous parle même pas de la problématique de rechargement des batteries (l’autonomie actuelle est de plus de deux heures), ou des systèmes photovoltaïques et caméras intelligentes à très haute résolution que devraient embarquer ces drones pour fonctionner.

Le gel, mis au point par les chercheurs, est aussi capable de modifier sa couleur en fonction de son environnement afin de de prémunir des prédateurs et de na pas se faire bouffer par une pie ou un héron cendré. C’est bête, un oiseau. Néanmoins, nous pouvons imaginer remplacer ces fameuses “marieuses” qui pollinisent les fleurs de vanille pour en obtenir des gousses. Bref, on va encore nous répéter que la robotique va remplacer l’humain dans ses tâches les plus artisanales et authentiques.

2017-02-10_10h31_47

Pour vous donner une idée, si les abeilles venaient à disparaître, il faudrait plus d’un milliard d’Euros pour polliniser manuellement une grosse exploitation de pommiers aux Etats-Unis. Bref, essayons de garder la tête froide et de protéger nos abeilles.

Allez, je vous laisse, mon hôtel à insectes a besoin d’un petit nettoyage. Le printemps arrive à grand pas et les lits à abeilles ne sont pas encore préparés.

Source : Radio Canada

 

Partager cet article :
Bertrand

Bertrand

Explorateur d'Internet depuis 1995 et toujours à la recherche de la prochaine terre promise connectée. Mangeur de chocolat, fan de cuisine, de rando et de Kindle.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.